Cette saison, le Musée présente Rosalie D. Gagné : Alchimiste contemporaine et Seuils de Jannick Deslauriers, deux expositions individuelles mettant en lumière des artistes prolifiques qui ont des liens étroits avec la région de Lanaudière.

Au deuxième étage, dans le cadre de l’exposition Alchimiste contemporaine, le MAJ propose Morphoses en première canadienne. Co-réalisée par Rosalie D. Gagné et Sofian Audry, cette œuvre robotique de vie artificielle met en scène trois créatures sphériques autonomes, dont le comportement est régi par un algorithme d’apprentissage par renforcement.

« Dans un contexte où le gouvernement provincial se désengage de l’accessibilité universelle des citoyens aux musées, je suis particulièrement reconnaissante à la famille Jacques Martin pour son soutien généreux à la présentation de la rétrospective de Rosalie D. Gagné à Joliette. Grâce à son apport, nous présenterons l’exposition sur une période de six mois. De plus, je souligne l’implication exemplaire de Danielle Lysaught et Paul Hamelin du Projet Casa dans le développement de la pratique artistique de Jannick Deslauriers. Les philanthropes et les mécènes jouent un rôle vital pour le meilleur soutien des artistes et des organismes culturels. L’art est un puissant liant social, il nous fait du bien collectivement par ces temps sombres », affirme Annie Gauthier, directrice générale et conservatrice en chef.

Nouvelles expositions temporaires

Rosalie D. Gagné : Alchimiste contemporaine, la toute première rétrospective de l’artiste, retrace l’évolution de son travail depuis 1997. Rosalie D. Gagné, qui enseigne au département des arts visuels et d’histoire de l’art au Cégep de Lanaudière à Joliette, a produit au cours des 25 dernières années une série d’œuvres qui témoignent de son habileté à associer des techniques manuelles de sculpture aux nouvelles technologies.

Toutefois, l’exposition de Rosalie D. Gagné ne s’arrête pas là. Dès son entrée au Musée d’art de Joliette, le public fera immersion dans Règne artificiel IV, une installation cinétique où des méduses translucides émettant une lumière bleutée réagissent à la présence humaine. L’œuvre explore les relations entre les mondes organique et technologique, dans une danse aérienne lumineuse et énigmatique.

Seuils est la plus imposante installation de l’artiste Jannick Deslauriers jamais conçue. Celle-ci invite le public à faire une immersion dans une réplique fantomatique de son appartement, transformé en un lieu aseptisé rappelant un incubateur. Les murs translucides suggèrent l’entrelacement des espaces intimes et institutionnels, et les objets d’apparence hybride parsemant le parcours brouillent les repères temporels. Il s’agit d’une expérience déambulatoire, une invitation à traverser les frontières du personnel et du public, du visible et de l’invisible, de l’immuable et de l’éphémère.

Née à Joliette, Jannick Deslauriers s’est fait connaître au cours des 20 dernières années pour ses œuvres textiles diaphanes qui explorent les concepts de la mémoire, de l’adaptation et de la disparition.

À découvrir ou à redécouvrir

Cet hiver, le public est invité à revisiter Ke miritan [Ce que je vais te donner], une murale de Catherine Boivin qui aborde le thème de la transmission de génération dans sa culture atikamekw. De plus, il est encore temps de contempler l’exposition La somme de la liberté, de Marcelle Ferron, qui est organisée dans le cadre du 100e anniversaire de naissance de l’artiste.

Aussi, les visiteurs pourront découvrir Le temps suspendu de Claudie Gagnon, qui rassemble des centaines d’objets de brocante, composant ainsi une œuvre ludique qui interpelle l’imaginaire.

Enfin, le MAJ expose des collections et de nouvelles acquisitions, comportant des créations disposées de façon anachronique qui rassemblent des œuvres d’art ancien et d’art contemporain à caractère ontologique.

Activités culturelles de la saison

Parmi les activités culturelles de l’hiver, une rencontre est prévue avec Jannick Deslauriers, le 13 mars. L’artiste présentera alors son parcours, sa démarche artistique, ses œuvres, ainsi que ses inspirations et aspirations.

Le 23 mars, les visiteurs auront la chance d’assister à une table ronde avec Sofian Audry, Samuel St-Aubain et Rosalie D. Gagné, lors de laquelle les artistes partageront leur expertise en arts visuels et échangeront sur le travail collaboratif. Pour sa part, Rosalie D. Gagné présentera aussi un Grand atelier d’exploration-création le 26 avril, un moment privilégié à passer pour échanger, discuter et créer en sa compagnie.

Les ateliers créatifs pour les familles seront de retour cet hiver, dont le Camp de jour de la relâche qui se tiendra du 3 au 7 mars.

La Fabrique familiale aura lieu les 5, 6 et 7 mars prochains. Petits et grands auront accès à trois ateliers de création artistique qui laisseront place à l’imagination et au partage. Il s’agit de l’activité idéale à s’offrir en famille lors de la semaine de relâche. Dans le même esprit, les enfants de 5 à 12 ans auront aussi la possibilité de participer à L’Atelier MAJ-ique aux côtés d’une personne accompagnatrice, les 16 février, 16 et 30 mars, ainsi que les 13 et 27 avril.

Enfin, le MAJ présentera Les tout-petits ateliers, adressés aux 0 à 4 ans, et lors desquels la personne médiatrice mettra de l’avant l’exploration des textures, des formes et des couleurs pour une première initiation au merveilleux monde des arts. C’est un rendez-vous les 23 février, 23 mars et 6 avril.

Le public sera invité à pousser l’expérience visiteur à un autre niveau en se joignant au Laboratoire du regard les 23 février, 23 mars et 6 avril.

Pour une expérience VIP, il suffit de participer au Grand tour de Denise, une visite des expositions temporaires et permanentes aux côtés de Denise Bouchard, l’une des guides les plus expérimentés de l’institution.

Toute la programmation (expositions et activités) peut être consultée ici : www.museejoliette.org.