Politique
Retour13 juin 2023
Communiqué L'Action d'Autray - infolanaudiere@medialo.ca
Le Bloc Québécois rappelle au gouvernement fédéral de faire sa part
Fermes québécoises en difficulté
©Photo gracieuseté - L'Action d'Autray
Le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron.
À la suite de l’inaction du gouvernement fédéral en ce qui a trait à ses demandes, l’Union des producteurs agricoles (UPA) urgeait encore une fois celui-ci d’agir pour venir appuyer les entreprises agricoles en difficulté, frappées par le contexte économique. Yves Perron, le porte-parole du Bloc Québécois, soutient une fois de plus cet appel à l’action des producteurs en rappelant au gouvernement canadien qu’on ne peut pas promettre aux gens qui nous nourrissent un appui indéfectible pour ensuite passer au prochain dossier, en faisant référence à la visite du premier ministre au siège social de l’UPA en février dernier.
« Les agriculteurs se sont confiés au premier ministre sur les difficultés qu’ils vivent au quotidien, sur l’immense stress qui pèse sur leurs épaules. Alors qu’ils crient à l’aide, qu’ils manquent de liquidités, le gouvernement ne bouge pas. Les demandes sont raisonnables, entre autres, celle de reporter le remboursement du Compte d’urgence pour les entreprises agricoles. Le contexte est extraordinaire et nécessite une action extraordinaire. Le gouvernement doit reconnaître l’exception agricole et la soutenir. Le gouvernement ne doit pas attendre qu’ils quittent un à un le secteur avant de les aider, surtout considérant qu’en plus, les versements du programme de paiements anticipés sont retardés », explique le porte-parole en matière d’agriculture, d’agroalimentaire et de gestion de l’offre.
Comme le mentionnait Martin Caron, président de l’UPA, les programmes en place présentement ne sont pas conçus pour faire face à des situations comme celles que les producteurs affrontent en ce moment. « Alors que le gouvernement du Québec a bougé et que celui des États-Unis a investi 22,6G$ pour soutenir ses entreprises, on dirait que le gouvernement canadien ne sait pas quoi faire. Il n’est plus le temps de formuler des intentions, il faut passer à l’action », conclut Yves Perron.
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