Économique
Retour23 novembre 2018
Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca
D’autres travailleurs étrangers s’amènent à Berthierville
Usine Olymel
©gracieuseté - L'Action d'Autray
Le premier groupe a été accueilli à l'aéroport.
AFFAIRES. Le caractère international de Berthierville s’accentue. Ayant connu leur première neige et ayant goûté au froid québécois au cours des deux dernières semaines, quinze nouveaux travailleurs étrangers arrivant de la République du Djibouti et de l’Île Rodrigue seront rejoints sous peu à l’usine Olymel par huit personnes de l’Île Maurice.
Leur arrivée complètera la démarche de recrutement international amorcée il y a environ un an pour l’usine berthelaise. On palie de la sorte à la pénurie de main-d’œuvre sans précédent constatée après des Salons de l’emploi, des affichages sur les réseaux sociaux, des démarches par le biais des centres d’emplois, etc.
Contexte
Le programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires est ce qui encadre l’entrée en terre berthelaise des 23 personnes. Ce nombre s’inscrit à l’intérieur du plafond autorisé, soit 10% du nombre d’employés de l’usine.
En collaboration avec des partenaires d’Olymel en matière de recrutement international, la démarche s’est effectuée avec les deux parties du globe puisque ce sont des pays francophones. De plus, le taux de chômage à la République du Djibouti est très élevé.
Directeur des ressources humaines à l’usine berthelaise, Arold Turmel s’est rendu à deux reprises dans les pays visés. Il y a effectué la sélection finale des candidats et a, notamment, dans une démarche de pré-départ, rencontrer les familles des personnes retenues pour leur présenter la compagnie et leur lieu d’accueil.
Les nouveaux travailleurs détiennent un permis de travail, un visa et autres documents. Après leur première année à l’emploi d’Olymel-Berthierville, ils pourront demander une prolongation d’un an. Par après, s’ils souhaitent poursuivre leur travail, il leur faudra passer par le biais d’une demande de résidence au pays et autres démarches du genre.
Leur arrivée à Berthierville s’effectue avec la collaboration du syndicat CSN qui représente les travailleurs de l’usine. Ils deviennent des syndiqués comme les autres employés. Il y a aussi un programme de formation.
Une semaine d’intégration leur a également été offerte conjointement par l’entreprise et le syndicat.
Le comité régional d’éducation pour le développement international de Lanaudière (CREDIL) a été mis à contribution.
©gracieuseté - L'Action d'Autray
Après l’aéroport, le premier groupe a fait un arrêt au belvédère du Mont-Royal.
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